Le projet Masques & chevaux

Pose du masque sur un cheval pour le projet de recherche masques et chevaux

Le projet de recherche participative Masques & Chevaux

Une étude participative pour le bien-être équin

Depuis 2022, le groupe Gestion des Insectes s’intéresse aux différents moyens de lutte contre les insectes volants, qui sont un véritable fléau pour de nombreux chevaux dès le retour des beaux jours. Taons, moucherons, mouches et moustiques viennent perturber leur tranquillité, déclenchant des comportements d’agacement voire d’inconfort.

Pour les soulager, de nombreux propriétaires utilisent des masques anti-insectes, mais sont-ils vraiment efficaces ?

C’est pour répondre à cette question que l’Association pour le Développement des Sciences Équines (ADSE) a lancé le projet de recherche participative « Masques & Chevaux ».

L’objectif : évaluer de manière scientifique si le port d’un masque couvrant les yeux et les oreilles permet effectivement de réduire les comportements d’évitement des insectes chez le cheval.

Une méthodologie simple, accessible à tous

Cette étude repose sur la contribution de propriétaires, cavaliers et soigneurs volontaires, qui ont été sélectionnés sur la base de plusieurs critères.

Pour garantir la qualité des données, les observations doivent être réalisées dans des conditions bien définies, qui sont communiquées aux participants après inscription.

Les vidéos sont ensuite analysées afin de mesurer la fréquence et la durée des comportements d’évitement.

En comparant les données récoltées, l’équipe de l’ADSE pourra estimer l’efficacité réelle de ces équipements.

L'équipe du projet de recherche participative Masques et chevaux
Observation d'un cheval pour le projet Masques et chevaux

Une science qui se construit avec le terrain

Ce projet incarne pleinement les valeurs de l’ADSE : produire des connaissances rigoureuses en lien direct avec la pratique de terrain, en impliquant celles et ceux qui vivent au quotidien aux côtés des chevaux.

En participant, chaque volontaire devient acteur de la recherche et contribue à faire avancer le bien-être équin.

Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter.

Participer au projet « Masques & Chevaux »

Vous êtes propriétaire, cavalier ou soigneur de chevaux et vous souhaitez contribuer au projet de recherche sur les masques pour faire avancer le bien-être équin ? Inscrivez-vous ci-dessous !

Les résultats de l’étude seront partagés, notamment à travers des publications de vulgarisation, des conférences, et nos supports pédagogiques.

Ensemble, faisons progresser les sciences équines !

Questions fréquentes

Aucun problème si une partie recouvre le nez, vous devrez juste le mentionner dans le type de masque utilisé lors de l’envoi des données.

Bien sûr, il vous faudra seulement l’autorisation de son ou sa propriétaire pour le filmer et réaliser les manipulations.

Vous pouvez tout de même le filmer, mais choisissez une période où il est au repos, car sinon vous risquez de parcourir de longues distances, d’avoir du mal à cadrer sa tête, et d’autres activités peuvent également avoir un impact sur la présence des insectes (s’il se déplace rapidement ou interagit avec un congénère par exemple).

Vous pouvez essayer de lui indiquer de s’éloigner avec des indications vocales ou gestuelles. Vous pouvez également vous déplacer/reculer pour pouvoir de nouveau filmer sa tête en entier. Si cela ne fonctionne pas et qu’il vous envahit toujours, vous pouvez essayer de filmer en étant derrière la clôture, mais il sera difficile de le suivre s’il se déplace.

Essayez de le rejoindre et d’augmenter la durée du film pour compenser. S’il vous semble trop stressé et/ou continue à se déplacer rapidement, il vaut mieux reporter l’observation et/ou prévoir de réduire son espace de déplacement (dans la mesure du possible bien entendu).

Il est préférable de reporter la séance, ou d’attendre qu’il soit en période de repos.

Dans ce cas, nous vous recommandons de laisser votre cheval dans son environnement habituel, car le fait de l’éloigner peut le rendre plus anxieux et donc modifier son comportement. Des sols en sable ou en matériaux artificiels pourraient aussi influencer la présence des insectes.

Malheureusement non. Pour standardiser les conditions de l’étude, nous n’allons prendre en compte que les chevaux qui vivent à l’extérieur et sortent de leur abri. Mais la solution qu’il a trouvée est très intéressante, car les insectes rentrent moins à l’intérieur des bâtiments.

Oui cela est possible s’il sort plus de 3h/j au pré ou au paddock.

La collecte de données ne devrait pas vous prendre plus de 45 minutes. Entre les films, vous pourrez profiter librement de votre cheval pendant 30 minutes (tout en restant en extérieur, sans travail qui pourrait le faire transpirer). Pendant ce temps vous pourrez par exemple lui offrir une pause brouting, gratouilles ou simplement l’observer dans son environnement quotidien.

Oui, mais il faudra le mentionner en commentaires lors du dépôt des données